11.1.11

Ne dites jamais du mal de vous, vos amis en diront toujours assez.




La bande de potes, tu sais, ceux avec qui tu écoutais Breakbot en souriant insoucieusement. Tous abordant un sourire radieux, une chemise repassée, des pompes cirées, un manteau bien taillé. Ces gens avec qui tu pouvais t’évader, t’amuser, danser. Des personnes comme des centaines d’autres, mais eux, tu les aimais. Tous les âges, tous les goûts, toutes les couleurs. A cause de nombreux sourires aguicheurs, nous en sommes réduits aux pleurs. Une bande de bluffeurs blasphémateurs incapables de reconnaître le bonheur. Des arrivistes égoïstes. Voilà ce que nous sommes devenus. Un hymne à la sincérité pour lutter contre l’adversité et l’agressivité. Mes amis, je vous en prie, nous allons devoir faire des compromis, pour rester unis. Retrouverons l’euphorie qui nous animait et la force qui nous ralliait. 

18.10.10



" La seule vraie tristesse est dans l'absence de désir. "





" Je pourrais t’écrire des pages entières sur tout ce qui se passe autour de moi, des détails insignifiants, le sourire d’un passant, le mégot d’un inconnu ou le bitume d’une rue discontinue. Qu’est ce que cela t’apporterais ? Un bref sourire. Ce n’est pas ça que je veux, j’aimerai te faire languir, te donner du plaisir.. "
De lui à moi.

Faites bien attention de ne pas faire attention à lui. "


Lundi, ce mot suffit. Aucune envie.

16.10.10

" Et la purée ? "


Samedi. Depuis déjà quelques heures, il fait nuit et la pluie fait des acrobaties. Au fond de mon lit, ma niaiserie a disparue et j'ai décidé de ne plus jeter mon dévolu sur cet homme dissolu. Je suis de nouveau une enfant dépravée, débauchée presque souillée par la société. J'aimerai tellement m'évader et tout plaquer. Je m'embringue dans un rythme de dingue. 
Je sais ce que je veux, quelque chose de capiteux, un homme fougueux, ardent et bouillant. En réalité, je veux l'inaccessible et l'imprévisible. Je ne veux pas que ça soit simple, je veux des contraintes. 


12.10.10




Throwing kisses in the powder room, slowly sucking on a cigarette.






Faire n'importe quoi, avec n'importe qui, n'importe où, n'importe quand, n'importe comment.


Mardi, journée de grève. Pour le plaisir de mes amis, aujourd'hui j'ai souris. Je fais abstraction des mauvais moments, et j'affronte le présent, je veux croquer la vie à pleine dent. Je ne suis pas ce genre de fille pathétique qui se bourre de narcotique pour ne plus être nostalgique. Je suis plutôt la personne machiavélique, sarcastique qui fait polémique J'oublis, petit à petit. Cours de philosophie, les friperies et un kiwi à l'eau en fin d'après midi en écoutant Uffie. Rien de plus beau lorsque que l'on est entouré de sympathiques jouvenceaux. Au revoir les salauds, je prends plus que les badauds costauds à l'air finaud. 



11.10.10


Des mots et des maux.




Un homme : Morning Benders, encens, briquet, Breakbot, Valentine Mixtape, Disco, anniversaire, pornographie, cours, vidéo, derush, manque de temps, alcool, whisky, vaprisateur de cognac, pas rasé, machine à laver, pellicule photo, manger, fin de mois, sentiments, pretty, spleen, Barcelone, Pacte des loups, amoureux, expérience, blog, flash, idées.


Une femme : Tournevis, Paris, appartement, cigarette, musique, sexualité, philosophie, aristocratie, flirt, faute, oreiller, larmes, flash, apéritif, évènementiel, spleen, dealer, décevoir, dépendance, cheeseburger, université, disque dur, indésirable, sourire, fossette, champagne, saucisson, crayon, retrouvailles, amitiés. 

" Le lit est un meuble où l'on se repose quand on est seul et où l'on se fatigue quand on est deux. " A. Prévot.



Lundi. Les voitures défilent déjà dans la rue, il est huit heures et les étudiants du lycée voisin irrésolus font une grève imprévue. Malgré l'alarme cinglante du réveil, je me rendors dans un sommeil profond. J'ai promis d'être joyeuse aujourd'hui, mais ma mine boudeuse me trahit. Je suis bien dans ce lit, je suis bien étourdie. Sur des intonations électro, c'est vrai que le monde est plus beau, un morceau nouveau peu très vite te retourner le cerveau. Les paroles t'importent peu, juste l’enchaînement du rythme peut te sortir de ce fléau. Tes " amis discos " t'informent des ragots par textos . Ma clope est devenue mégot, ce soir j'irai au bistrot. 
Le prénom de la personne qui est à présent un "copain" rimait quand même avec " sans ledemain " et " malsain ". J'espère qu'avec le prochain, ça ne sera pas le même refrain. 





10.10.10


10/10/10


Le dimanche. La pluie frappe fort sur les carreaux, bien au chaud dans ton lit, tu te réveilles tard dans l'après-midi: la journée est presque finie. J'ai appris beaucoup de choses cette nuit, comme par exemple que les histoires de cul finissent mal aussi, que les inconnus sont excitants et que les gens sont très rarement bon. Les illusions s'estompent, les gens ne sont pas tous cons. Des déclarations à la pelle, des perles noires roulent sur mes joues , c'est la fin d'une relation. Trop d'émotion. Sans toucher le fond, je me relève doucement. Dans quelques jours, j'espère ne plus avoir de sentiments, tendrement et sensuellement j’oublierai ce tendre amant





9.10.10





Alors, languissons. "



Des éclats de rire, des éclats de voix, des éclats de verre.

 Samedi, il est onze heures et je suis levée. Sans alcool dans le sang ni même de monoxyde de carbone dans les poumons. Dans à peine quelques heures, cet élan de sobriété et de sainteté sera déjà oublié. Mes amis turbulents hurleront des chansons aberrantes à tue-tête, pendant que d'autre compteront fleurette. La jeunesse et ses bassesses, une chose difficile à expliquer. Mais est-ce une coïncidence si ce mot peut rimer avec " paresse " et " caresse ", car il faut il se l'avouer, mise à part cela, nous ne sommes pas très doués.